"La jeunesse est l'avenir du pays ou est l'avenir".
Cette
affirmation, je l’entends depuis plus d'une dizaine d’années en me demandant
quand la jeunesse aura-t-elle son plein pouvoir.
Pour moi la jeunesse n’est pas l’avenir, elle est le présent. La jeunesse, aussi pleine de vie soit-elle, finit toujours par passer. Il faudrait qu’on l’accepte, et que les jeunes eux-mêmes se libèrent de la pensée populaire selon laquelle l’avenir leur appartient.
La jeunesse se vit dans le présent, et c’est dans ce présent qu’il faut occuper des places de décisions et démontrer son potentiel. Certain.e.s jeunes procrastinent à cause du discours opposé, et quand l’avenir est finalement là pour qu’on fasse nos preuves, soit nous n’avons pas assez d’expériences, soit nous ne sommes carrément pas prêts, ou bien nous ne sommes plus aussi jeunes.
De même, bon nombre se battent sans relâche, innovent, initient de très belles choses mais sans véritable accompagnement, sous prétexte qu'un hypothétique futur le leur réserve. Sauf que d’ici à ce que cet avenir devienne un présent, l’âge de la jeunesse sera également passé.
Ma prière aujourd'hui, à l'occasion de la Journée Internationale de la Jeunesse, est que nous, les jeunes, prenions conscience que nous sommes le présent et agissions en connaissance de cause.
Que nous, les jeunes, fassions davantage de nos faiblesses des défis à relever.
Que nous exploitions tous les outils adéquats à notre disposition pour nous faire valoir.
C’est sur cette conviction que se base ma disponibilité à accompagner mes pair.e.s dans la mesure du possible, à partager mes expériences autant professionnelles que personnelles avec tout jeune qui en manifeste le besoin.
Récemment sur invitation de M. GNANE Napo, l'un de mes professeurs d’université, je me suis ainsi rendue à ISICA où j’ai été formée, afin d'échanger avec les étudiants de la 1ère année sur les contours de la communication digitale.
J'aime vraiment ces moments de riches interactions (surtout quand le sujet est dans mes cordes) et pour ce rendez-vous j'ai parlé de mon quotidien en tant que chargée de communication digitale. Nous avons aussi abordé la différence entre la communication digitale et le marketing digital, avant de chuter sur les métiers d’avenir et les spécialisations possibles grâce au numérique, selon chaque passion.
Ce n’était pas facile de parler sans micro dans une salle de 100 places, devant une soixantaine d’étudiants, voire plus. Les questions fusaient au fur et à mesure que je montrais comment établir et mettre en œuvre un plan de communication digitale. Enseigner n’est pas simple. Mea culpa à tous ceux qui m'ont un jour encadrée et que je n'écoutais pas.😅
A la suite de mon intervention, j’ai reçu des messages d’étudiant.e.s voulant lancer des blogs, faire du web journalisme, exercer dans la communication digitale pour le développement, etc. Cette passion pour la jeunesse me galvanise à apprendre encore et encore, afin d'être plus utile pour mon pays et pour l'humanité, surtout par le biais de BRILLE.
Cher.e.s jeunes, le présent est à nous! Autant que faire se peut, explorons tout ce qui fait battre notre cœur.
